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Samstag, 31. Dezember 2016

Wohin wird die Reise geh’n in 2017?




Da es ein alter Aberglaube ist, daß man das ganze Jahr hindurch tun wird, was man Silvester tut, so eröffnen sich für uns freundliche und wahrhaft erfrischende Perspektiven. Prosit Neujahr!


Kurt Tucholsky


Mein Tag-Nacht-Buch by Lilli Cremer-Altgeld lillicremeraltgeld@t-online.de

Freitag, 30. Dezember 2016

Der Bär, der fliegen kann




Dieser seltene und von Aussterben bedrohte Falter namens Brauner Bär sitzt unbeirrt auf meinem Schuh. Schreibt Saskia-Marjanna Schulz. Und macht dieses Foto: Brauner Bär, Österreich am 03.08.2016.



Ich las die Headline in meinem Posteingangsordner „Brauner Bär“. Und dachte: brauner Bär? Sind nicht alle Bären braun? Na, ja. Bis auf die quitschgrünen, tomatenroten oder sonnengelben Teddybären?

Mit Bären kenne ich mich nicht so gut aus. Jedenfalls nicht so wie mit anderen Themen. Wie mit Politik, Geschichte oder auch Literaturgeschichte. Deutscher Literaturgeschichte.

Die Interessen sind in unserer Familie gut verteilt. Mein Bruder ist für Sport zuständig. Mein Cousin für Kunst. Und meine Cousine für Biologie. Brauner Bär fiel also in ihre Abteilung. Dachte ich.

Gleichwohl freute ich mich auf ein Bärenfoto. Vom braunen Bären.
Die Überraschung war gross: Ein Schmetterling? Ein Schmetterling?  Ein Schmetterling, der „Brauner Bär“ heisst? Das ist ja so als würde München jetzt „Paris“ oder „Venedig“ heissen. Oder ein Flugzeug „Kaffeetasse“.

Nothing is impossible.

Ich dachte an Filme, in denen der Mann fremd geht und von seiner Ehefrau überrascht wird. Der Standard-Satz heisst dann: Liebling, es ist nicht so wie es aussieht (Doch. Es ist dann doch so wie es aussieht. Meistens).

Ich dachte auch an Ufos. Da werden unbekannte „Flugobjekte“ am Himmel gesichtet. Das sollen dann „Aliens auf Weltreise“ sein? Und dann heisst es: Es ist nicht das, wonach es aussieht.

Wir erinnern uns: „Sheldon Cooper: Es ist nicht das, wonach es aussieht.“

Gut, dachte ich: Sei mal offen für Überraschungen!

Kein Bär, der Dich fressen will.
Kein Bär zum Knuddeln.

Dafür: Ein Bär, der Vertrauen zeigt.
Und so schön sein kann, dass die Designer von Prada & Co. ihre wahre Freude hätten.

Danke, Saskia-Marjanna Schulz.
Und danke, kleiner Brauner Bär.
Gute Reise!


Lilli Cremer-Altgeld


Mein Tag-Nacht-Buch by Lilli Cremer-Altgeld lillicremeraltgeld@t-online.de

Sonntag, 25. Dezember 2016

André Leyens: Les grandes retrouvailles - Une histoire de Noël




Foto: Saskia-Marjanna Schulz


Comme chaque année les lettres de l'alphabet se retrouvaient pour leur grande fête de famille pour passer les jours de Noël ensemble.

Ces retrouvailles étaient devenues traditionnelles et chacun s'efforçait donc de se montrer dans son plus beau appareil à l'occasion. Pour cette année le président avait invité dans un châlet en montagne.

Le président, c'était "A". "A" s'était fait élire au début de l'année. Selon lui, c'était la moindre des choses que ce soit lui, la première lettre dans la liste des 26, qui préside au groupe.

Beaucoup d'entre eux avaient voulu voir "Z" sur le poste. Ils estimaient le temps venu pour un air frais dans la hierarchie... et qui avait-il là de mieux que de proposer la dernière lettre? Mais "A" avait mené une campagne impitoyable avec son équipe, les voyelles, et finalement fait la course.

Depuis son entrée en fonction "A", devenu depuis lors arrogant et avide d'hommage dans toutes ses activités, avait mené le groupe de main dure. Son comportement n'avait certainement pas contribué à sa popularité.

C'était surtout "I" qui avait dû souffrir sous le joug de ses injures et des ses outrages. Il n'était donc guère surprenant que "I" n'éprouve pas la moindre envie de participer à cette fête de famille. Bien contraire il aurait tout donné pour pouvoir passer ce jour ailleurs.

Mais grâce à la patience et la persuation de "P", mais surtout grâce aux encouragements de "E" et "Z", "I" avait finalement donné son accord.

Mais son malaise persistait ... car les animosités de "A" le touchaient beaucoup et souvent. Évidemment, il était très maigrichon. Ayant peu de musculature il n'avait par conséquent guère la force pour porter des charges lourdes, comme le faisaient aisément "D" et surtout "F" avec des bras comme des tentacules. Mais ce qui le blessait avant tout, c'était le fait que pour la plupart du temps personne ne  le remarquait, avec son apparition filigrane. Le point qu'il portait parfois au dessus de son chapeau n'arrangeait rien non plus.

Mais promis reste promis, et voilà donc que "I" s'était mis en route pour retrouver les autres, non sans être rongé par de grands doutes de soi-même.

"A" avait fixé la place du marché comme point de rencontre, au milieu d'un petit village pittoresque dans les Alpes Suisses. C'est de là qu'ils voulaient entamer la longue et épuisante escalade vers le châlet. Vu le temps nécessaire pour y arriver, il avait été convenu de prendre rendez-vous dès midi.

"I" n'était pas le premier sur place. La grosse "B" était déjà là en compagnie de son mari "D", non moins obèse. Leurs enfants "O" et "Q", d'apparence plutôt "peinture Rubens", se disputaient comme d'habitude pour des bagatelles. Il est vrai que "O" n'avait pas vraiment besoin d'une raison pour une dispute avec son frère, vu son caractère lunatique.

Non loin d'eux on pouvait voir "R", un personnage très réservé, en train de s'entretenir avec "M" et "N", tous deux réputés pour leur capacité harmonisante et fédératrice. "T" les rejoignait à l'instant, impressionnant avec ses larges épaules qui faisaient bien honneur à son nom.

Peu à peu le reste du groupe arrivait. Comme toujours la plupart ne prêtait même pas attention à "I" qui s'était retiré sous un arbre qui s'élançait vers le ciel au milieu de la place du marché. En été il offrait sans doute une ombre agréable, mais maintenant en hiver, il ne ressemblait qu'à une carcasse déplumée.

Comme on pouvait s'y attendre "A" apparut en dernier, juste à temps à l'heure convenue. Il va de soi qu'il était tout-á-fait conscient de l'effet qu'il provoquait par son apparition. Il ressemblait à un paon dans son accoutrement multicolore, du dernier cri naturellement. "E", avec son allure hautaine, le suivait dans des habits qui ne se faisaient guère moins remarqués.

Un externe aurait rapidement noté les préférences des participants pour l'un ou l'autre, car tout de suite certains se rassemblaient autour de "A" et collaient à ses oreilles, à l'écoute des propos qu'il proclamait à haute voix, afin que vraiment tout le monde puisse l'entendre. D' autres lui tournaient le dos, en secouant la tête au vu son comportement.

Malgré tout l'humeur était bonne, ce qui était dû pour une bonne part au soleil rayonnant qui plongeait la place dans une lumière agréable.

Après avoir reçu de "A" quelques directives, destinées à souligner une fois de plus sa suprématie, le groupe commença son escalade, se réjouissant de fêter Noël ensemble. Et bientôt le calme fit place à un agréable concert de voix. Juste "I" restait en arrière, seul et silencieux, et les suivait à quelque distance.

Toujours est-il qu'après peu de temps ils devinrent de plus en plus silencieux, et les murmures firent place aux soufflements de leur respiration intense, témoignant de l'effort qu'ils devaient fournir au fur et à mesure que le chemin devenait escarpé. C'étaient surtout la grosse "B" et sa famille qui maintenant payaient le prix pour leur obésité.

Vers 15 heures - ils avaient maintenant parcouru environ la moitié du trajet - le soleil disparut dernière la crête des montagnes. La température baissa aussitôt et, malgré leur effort physique, le froid prit peu à peu possesion d'eux. Partiellement on pouvait maintenant entendre des plaintes et des jurons à cause du temps déjà écoulé et d'une randonnée qui semblait ne plus vouloir prendre fin. Certains laissaient même voie libre à leur morosité et avaient trouvé dans "A" une cible appropriée pour leur frustration.

Ce dernier s'efforçait certes de calmer les esprits, mais il devait lui aussi lutter pour tenir le coup.

Le seul à marcher d'un pas alerte, c'était "I". Lui, il avait envie de chanter ou de siffler une mélodie, mais au vu du malaise des autres, il préfèrait de se retenir. Comme bien souvent il ne voulait surtout pas se faire remarquer et attirer la colère des autres sur lui.

Mais, lorsqu'après une autre demi-heure de marche, le ciel se couvrit brusquement et que le temps changea endéans quelques minutes, comme c'était souvent le cas en montagne, la nervosité et la crainte prirent également possession de "I".

Il commença bientôt à neiger et le ciel s'assombrit encore plus, de plus en plus menaçant. Un vent glacial soufflait et les gros flocons de neige harcelaient leurs visages, semblables à des milliers d'aiguilles. Les premiers commencèrent déjà à pleurer à peine quelques minutes écoulées et leur situation devint de plus en plus précaire.

Tous criaient que "A" fasse quelque chose pour les tirer du pétrin, afin qu'ils atteignent le châlet sains et saufs. Mais "A" aussi était devenu très silencieux; bien au contraire, il s'était blotti derrière un rocher qui se trouvait le long du chemin. Il tremblait et sanglotait, tout en fixant un objet que lui seul semblait voir. Lorsque finalement les premières lettres glissèrent et tombèrent, et que la grosse "B" se blessa grièvement, la panique était complète.

Le seul à garder son sang froid dans ce chaos c'était "I". Il prit rapidement les initiatives. Il appella "M" et "N" qui se connectèrent rapidement pour former un brancard. Il demanda à "T" d'y hisser "B" et ordonna à "S" et "Z" de déblayer le chemin avec leurs membres en forme de patin, afin de faciliter le transport.

Les lettres reprirent rapidement courage sous la conduite courageuse de "I", et elles se regroupèrent autour de lui. Même ceux qui jusqu'alors avaient préféré la compagnie de "A" le suivèrent volontairement, comme des mites autour d'une lampe, ne voyaient-ils pas en "I" celui qui leur assurerait l'assurance et la sécurité dont ils avaient besoin en ce moment.

Dès qu'il remarqua que la situation s'était calmée "I" confia la conduite du groupe à "Z" et décida de se mettre tout seul en route vers le châlet pour de procurer de l'aide.

Grâce à son apparence filigrane il n'offrait guère de résistance au vent. Il progressait donc très rapidement et atteint le but sous peu. Le secours fut vite organisé et après à peine une heure, ils se retrouvèrent ainsi tous à l'abri, se réchauffant autour d'un feu ouvert, comme s'il ne s'était rien passé.

Comme s'il ne s'était rien passé?

En fait, si on les regardait tous, tapis autour du feu, les joues roses, à nouveau joyeux et riants, on aurait pu avoir cette impression.

Toutefois il s'était passé quelque chose pour l'un d'entre eux. Pour lui quelque chose avait changé...

Car "I", dont jusqu'à présent personne n'avait tenu compte, était maintenant devenu leur héros, leur sauveteur... Ils vinrent tous pour lui taper sur l'épaule. l'embrasser et lui faire des calins...

Ils fêtèrent ainsi jusqu'au petit matin...

Et la morale de l'histoire?

Ne sous-estime jamais les capacités, ni d'autrui, ni les tiennes. Ne te laisse pas arrêter par des doutes. Accepte le fait que tu sois différent comme une particularité, un don, qui quelque part et à moment donné sera précisément celui dont on aura besoin.

Être différent, ce n'est pas faux, c'est juste ... être différent!

Dans cet esprit je vous souhaite à tous...

Joyeux Noël!



















André Leyens


Mein Tag-Nacht-Buch by Lilli Cremer-Altgeld lillicremeraltgeld@t-online.de

Donnerstag, 22. Dezember 2016

Das große Treffen - eine Weihnachtsgeschichte von André Leyens


Foto: Saskia-Marjanna Schulz

Heute habe in eine sehr schöne Weihnachtsgeschichte für unser Forum "Hochbegabung - Drama oder Erfolgsstory" gelesen. Da dieses Forum nicht öffentlich ist, bat ich den Autor, André Leyens, diese Geschichte hier veröffentlichen zu dürfen. Er hat ja gesagt. Und so können Sie seine Geschichte jetzt hier lesen:

Wie jedes Jahr fanden sich die Buchstaben des Alphabets zum großen Familientreffen zusammen, um den Heiligen Abend und Weihnachten zu feiern.
Dieses Stelldichein hatte inzwischen Tradition und jeder war natürlich bemüht, sich für dieses große Fest besonders herauszuputzen. Dieses Mal hatte der Präsident auf eine schöne Berghütte geladen.

Der Präsident war "A". "A" hatte sich Anfang des Jahres in dieses Amt wählen lassen. Er fand es nur angemessen, ja geradezu seiner würdig , dass er, als erster Buchstaben in der Aufzählung der Reihe der 26, den Vorsitz hatte.
Viele hatten "Z" auf dem Posten sehen wollen, weil ihrer Meinung nach mal frischer Wind in die angestaubte Hierarchie wehen sollte... und was lag da näher, als dafür den letzten Buchstaben vorzuschlagen. Doch "A" hatte mit seinem Team, den Eigenlauten, einen harten Wahlkampf geführt und sich schließlich durchgesetzt.

Seit seinem Amtsantritt hatte "A" nun arrogant und in jeder seiner Handlungen Anerkennung suchend, das Regiment mit harter Hand geführt, was natürlich nicht zu seiner Beliebtheit beigetragen hatte.

Ganz besonders "I" hatte unter seinen ständigen Beleidigungen und Schmähungen leiden müssen, weshalb "I" nun auch überhaupt keine Lust verspürte, dem Familientreffen beizuwohnen. Ganz im Gegenteil , "I" hätte vieles darum gegeben, besagten Tag sonst wo verbringen zu können.
Es war vor allem "G", mit seiner Geduld und Gutmütigkeit, "V" mit vertrauensvollem und schlussendlich "Z" mit gutem Zureden, zu verdanken, dass "I" nun doch zugesagt hatte.

Doch sein Unbehagen blieb... Denn viele der Anfeindungen von "A" trafen ihn sehr: natürlich war er schmächtig und dürr. Er hatte mangels Muskelmaße kaum Kraft, um irgendwelche schweren Lasten zu tragen, wie zum Beispiel "D" und ganz besonders "F" mit seinen Fangarmen konnten. Besonders schmerzte ihn aber, dass er meistens nicht auffiel, als Strich in der Landschaft der er nun mal war. Da half auch der Punkt nichts, den er manchmal kess über sein Haupt trug... besonders wenn es nicht so förmlich zuging.

Aber "I" hatte es nun mal versprochen, und so machte er sich, nicht ohne von Selbstzweifel geplagt zu sein, auf dem Weg zum Treffpunkt.

Den hatte "A" auf dem Markplatz festgelegt, in der Mitte eines malerischen Dorfes in den Schweizer Alpen. Von hier aus wollten Sie den langen und steilen Anstieg zu der Hütte angehen, wo das diesjährige Treffen stattfinden sollte. Das war auch der Grund dafür gewesen, dass es schon am frühen Nachmittag losgehen sollte.

"I" war nicht der Erste vor Ort. Die dicke "B" hatte sich bereits mit ihrem genau so fülligen Mann "D" eingefunden. Ihre Kinder "O" und "Q", auch eher Rubensstaturen, zanken sich wie gewöhnlich um irgendeine Sache, die sie natürlich unbedingt beide gleichzeitig  haben mussten. Obwohl "O" in ihrer zickigen Art meist keinen Grund brauchen, um mit ihrem Bruder einen Streit vom Zaun zu brechen...

Etwas abseits standen der schüchterne "S" im Gespräch mit "M" und "N", beider für ihre harmonisierenden und verbindenden Fähigkeiten bekannt. Zu ihnen gesellte sich kurzerhand noch "T", der seinem Namen mit seinen breiten, kräftigen Schultern alle Ehre machte.

Nach und nach trudelten sie alle ein; kaum einer von ihnen beachtete "I", der sich still unter dem Baum zurückgezogen hatte, der in der Mitte des Platzes hoch in den Himmel ragte. Im Sommer würde er wahrscheinlich angenehmen Schatten spenden, doch jetzt im Winter stand er nur kahl da, wie ein gespenstiges Gerippe.
Wie nicht anders zu erwarten erschien "A" als letzter, gerade noch pünktlich zur vereinbarten Zeit, sich der Wirkung seines Auftritts gewiss. Er sah aus wie ein Pfau in seinen bunten Winterklamotten, die natürlich dem neuesten Schrei entsprachen. Dicht gefolgt wurde er vom eitlen "E", der ihm in seiner Aufmachung kaum nachstand.

Einem Außenstehendem wären schnell die Präferenzen der einzelnen Teilnehmer aufgefallen, denn sofort versammelten sich einige um "A" und hörten gespannt, ja fast bewundernd seinen lautstarken Ausführungen zu. Andere drehten sich nur verschämt ab.

Dennoch herrschte gute Laune in der Gruppe, nicht zuletzt durch die strahlenden Sonne, die hoch oben vom blauen Himmel schien und den Dorfplatz in warmes Licht tauchte.

Nach einer kurzen Einweisung, in der es sich "A" nicht nehmen lies, seine Vormachtposition herauszustellen, brach die Gruppe in freudiger Erwartung der bevorstehenden Feier, und mit lockerem Geplauder zum langen Aufstieg auf. Lediglich "I" schlenderte in kurzem Abstand, still und alleine, hinter ihnen her.
Nach einer Weile wurde es allerdings immer stiller, und das Gemurmel wich eher angestrengtem Ein- und Ausatmen, als der Weg zur Hütte immer steiler anstieg und von den Teilnehmern immer mehr Kraft und Konzentration forderte. Besonders die dicke "B" und ihre Familie zahlten nun ihren Preis für ihre Leibesfülle.

Gegen 15.00 Uhr - Sie hatten inzwischen ungefähr den halben Weg hinter sich gebracht - verschwand die Sonne hinter den Berggipfeln. Es wurde merklich kühler und die Kälte kroch ihnen trotz der körperlichen Anstrengung langsam in die Glieder. Vereinzelt konnte man nun auch Beschwerden und Verärgerungen vernehmen, ob der langen und scheinbar nicht enden wollenden Wanderung. Manche ließen ihrem Unmut sogar freien Lauf und luden ihren Frust bei "A" ab.
Letzterer gab sich zwar Mühe zu beschwichtigen, hatte aber selbst zu kämpfen.
Nur "I" marschierte beschwingt weiter. Pfeifen oder Gesang, nach dem ihm eigentlich zu Mute war, verkniff er sich allerdings. Wie meistens wollte er nicht aus der Rolle fallen und schon gar nicht den Groll der anderen auf sich ziehen.
Doch als sich nach einer weiteren halben Stunde Fußmarsch der Himmel plötzlich zuzog und das Wetter, wie es in den Bergen häufig passiert, binnen ein paar Minuten umschwenkte, wurde auch "I" zunehmend nervöser.
Bald fing es an zu schneien und der Himmel nahm eine bedrohliche dunkelgraue Farbe an. Ein eisiger Wind blies ihnen die schweren und nassen Flocken ins Gesicht, tausendfacher kleiner und schmerzhafter Nadelstiche gleich. Es verstrichen kaum ein paar Minuten, als bereits die ersten in Tränen ausbrachen und ihre Lage immer prekärer wurde.

Alle schrien nach "A", er möge doch etwas tun, dafür sorgen, dass sie heil und wohlbehalten die Hütte erreichten. Doch von "A" war nichts mehr zu hören; ganz im Gegenteil, er hatte sich selbst zitternd und heulend hinter einem Felsen am Wegesrand gekauert und starrte apathisch vor sich hin. Als dann noch die ersten Buchstaben ausrutschen und hinfielen und die dicke "B" sich schwer verletzte, entglitt die Lage vollends und wich einer allgemeinen Panik.
Lediglich "I" behielt einen kühlen Kopf und ergriff die Initiative. Schnell holte er "M" und "N" herbei, die sich zu einer Trage verbanden, forderte den kräftigen "T" auf, "B" darauf zu heben und gab "S" und "Z" die Order, mit ihren wie Kufen geformten Gliedmaßen, den Weg für einen leichteren Transport freizumachen.
Schnell schöpften die Buchstaden, angesichts der beherzten Führung von "I", neuen Mut und scharrten sich um ihn. Sogar diejenigen, die bisher nur die Gesellschaft von "A" gesucht hatten, wie Motten das Licht, folgten ihm jetzt bereitwilligt, verhieß "I" ihnen doch die Zuversicht und die Sicherheit, nach denen sie sich sehnten.

Als er sah, dass sich die Lage beruhigt hatte, übergab "I" die Führung der Gruppe an "Z" weiter und beschloss, sich alleine auf dem Weg zur Hütte zu machen, um von dort Hilfe anzufordern.

Durch seine drahtige Figur dem Wind kaum Widerstand bietend, kam "I" sehr schnell voran und erreichte alsbald das Ziel. Schnell war Hilfe organisiert und so kam es, dass nach einer guten Stunde sich alle an einem warmen Kaminfeuer wärmen konnte, so als wäre nichts geschehen.
Nichts geschehen?

In der Tat, wenn man sie alle da hocken sah, mit rosigen Bäckchen und jetzt auch wieder fröhlich und lachend, konnte dieser Eindruck entstehen.
Nur für einen war etwas geschehen, hatte sich etwas verändert...

Denn "I", den bisher kaum einer beachtet hatte, war nun zu ihrem Held, ihrem Retter geworden... Alle kamen und klopften ihm auf die Schulter, umarmten und herzten ihn...

Sie feierten ausgelassen bis  in die frühen Morgenstunden...
Und die Moral von der Geschicht´?

Unterschätze niemals die Fähigkeiten anderer und Deine eigenen, lasse Dich nicht von Zweifel aufhalten. Akzeptiere Dein Anderssein als eine Besonderheit, eine Gabe, die irgendwo, irgendwann genau diejenige ist, die gebraucht wird.
ANDERS sein ist eben nicht FALSCH, sondern nur ANDERS!

In diesem Sinne, frohe Weihnachten!




















André Leyens



Mein Tag-Nacht-Buch by Lilli Cremer-Altgeld lillicremeraltgeld@t-online.de

Montag, 19. Dezember 2016

Was ist los in Berlin?


Foto: Saskia-Marjanna Schulz
 










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Wer steht denn da hinter mir? Oder: Erinnerung an Zsa Zsa.


Foto: Saskia-Marjanna Schulz

Ich stand am Frühstücksbuffet im Hyatt in Köln. Als Vegetarierin, mit Verzicht auf Eier, konzentrierte ich meine Sinne auf Käse, Obst und Honig. Und die köstlichen Brotsorten, die bereits mein Auge erfreuten. Die Ablenkung kam durch ein superbes Parfum direkt hinter mir. Ein Parfum, das ich noch nicht kannte. Meine Sinne versuchten diese himmlischen Ingredienzien zu identifizieren. Ich erinnerte mich an Grasse, die Welthauptstadt des Parfums - Patrick Süskind lässt grüssen – und den kleinen Parfumkurs, den ich besucht hatte. Nein, das ist zu kompliziert vor dem Frühstück, dachte ich mir.

Ich werde sie fragen. Sie wird wissen, welches Parfum sie trägt und so drehte ich mich um. Da stand sie: Zsa Zsa Gabor, der Hollywood-Glamour persönlich. Und sehr vertieft in die Augen von Frédéric Prinz von Anhalt.
Nein, dachte ich noch einmal: das junge Glück kann ich jetzt nicht stören. Ich werde auch weiterleben können ohne diesen sinnlichen Duft. Dafür werde ich mich immer an dieses Glück erinnern, das hier so ganz privat vor mir steht. So ganz natürlich weltvergessend: Zwei Verliebte an einem Frühstücksbuffet.

Gestern ist Zsa Zsa Gabor mit ihrem himmlischen Parfum von uns gegangen.


Requiescat in pace, Zsa Zsa Gabor.


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Sonntag, 18. Dezember 2016

Was ich von einem Medizin-Professor über das Beten lernte




Foto: Saskia-Marjanna Schulz


Advent. Ich zünde die vierte Kerze an. Und ich denke an Menschen, mit denen ich mich verbunden fühle. So denke ich auch an Ordensschwestern, die ich besuche und die mir ans Herz gewachsen sind. Eine von ihnen hat eine Vorliebe fürs Häkeln. Handarbeiten sind ihre Leidenschaft. Als sie hörte, dass es Kinder in Rumänien gibt, die ohne warme Kleidung leben müssen, öffnete sie ihr Laptop, drückte den YOUTUBE-Button und fand Häkelmuster für warme Kleidung. Seitdem häkelt sie in jeder freien Minute Mützen und Schals und anderes für diese Kinder. Sie ist immer gut gelaunt und von tiefer Freude erfüllt – dass sie schon auf die 90 zugeht, kann ich ihr nicht ansehen.

Ähnlich ist es auch mit drei Schwestern aus einem anderen Kloster. Im letzten Advent habe ich sie noch bei einer Weihnachtsfeier tanzend (!) gesehen.

Ich frage mich, warum diese und andere Ordensschwester so fröhlich sind, zumeist bei guter Gesundheit und auch mit 80+ noch nicht an die Rente denken. Sie stehen alle sehr früh auf, leben bescheiden und arbeiten reichlich. Aber das kann doch nicht das Geheimnis sein?

Wenn es ein Geheimnis gibt, dann vielleicht dieses: „Ich habe jetzt eine Studentin, die promoviert über die Heilung durch Beten!“ Sofort wurde ich hellhörig als ich diesen Satz eines Professors für Medizin an einer deutschen Universität hörte. Heilung durch Beten? Wie soll denn das gehen, fragte ich ihn. Und bekam einen Termin in seinem Büro.

Ich ging, wie verabredet, zu diesem Termin und liess mir das Forschungsdesign dieser Studentin zeigen. Damals war ich Mentorin einer Berliner Medizin-Studentin, ich habe selbst Medizin-Soziologie studiert und an einem Medizin-Forschungsprojekt für die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) mitgearbeitet. Doktor-Arbeiten in Medizin waren mir also vertraut. Und so war ich verwundert, dass hier der wissenschaftliche Nachweis erbracht wurde, dass BETEN eine intervenierende Variable im Gesundheitsverlauf sein kann.

Ich erinnere mich: Interviewt wurden BWL-Studenten. Gerade diese Zielgruppe soll als besonders „kritisch“ gelten, so dass keine „Gefälligkeitsantworten“ zu erwarten waren. Untersucht wurde die Wirkung des Betens auf den Gesundheitsverlauf vor einer OP, nach einer OP sowie der weitere Krankheitsverlauf. Die Ergebnisse zeigten, dass die Probanden, die mit BETEN „behandelt“ wurden, vor der OP in einer besseren Verfassung (keine/weniger Medikamente) waren als die Kontrollgruppe, weniger Narkosemittel benötigten, weniger Schmerzen hatten und schneller das Krankenhaus wieder verlassen konnten.

Ich sprach auch mit dieser Promotionsstudentin. Sie berichtete, dass sie sich nach einem von ihr entwickelten Konzept an das Bett der Probanden setzt, betet, beobachtet, die Medikation und alle vorhandenen medizinischen Daten auswertet.

Als Nachkommin einer rheinischen Pfarrersfamilie (Altgeld) war BETEN zwar kein Fremdwort für mich – aber so richtig daran geglaubt habe ich nicht. Das fing nun an sich zu ändern. Und erfreuliche Entwicklungen in meinem Leben, habe ich zukünftig nicht mehr nur als „Zufälle“ gesehen, sondern auch als das Ergebnis von Beten.

Beten heisst für mich: ein individuelles Gespräch mit Gott. Unabhängig davon, wo das Gespräch mit Gott stattfindet.

Von Konrad Adenauer, dem ersten Bundeskanzler der Bundesrepublik Deutschland, heisst es bei einer Führung im Konrad-Adenauer-Haus in Rhöndorf bei Bonn, dass er stets vor dem Schlafengehen vor seinem Bett  auf den Knien gebetet habe. Geschichtslehrer haben das früher auch im Unterricht in den Schulen erzählt. Gerne mit dem Zusatz: „Der Adenauer war ja ein alter Fuchs. Und der hätte das mit dem Beten bestimmt nicht getan, wenn er nicht davon überzeugt gewesen wäre: Beten hilft!“

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